Alors que les tarifs de la pierre sont à la baisse un peu partout en France, les villes de la Côte d’Azur semblent bien résister à toute forme de crise. À Cannes, les prix de l’immobilier continuent de grimper.
En dépit de baisses de prix dans la plupart des grandes villes, l’immobilier à Cannes connaît une nouvelle envolée. Des chiffres en hausse, alimentés par l’attractivité touristique et les investisseurs.
Dans un marché immobilier français en pleine mutation, Cannes fait figure d’exception. D’après le dernier baromètre publié le 1er novembre par Meilleurs Agents et SeLoger, relayé par Capital, la Côte d’Azur affiche une hausse notable des prix, à contre-courant de la tendance nationale.
En moyenne, les prix des appartements ont chuté dans une majorité de villes françaises. Mais certaines zones prisées, comme le littoral azuréen, résistent et voient même leurs valeurs s’apprécier.
Cannes, deuxième ville de France qui enregistre la plus forte augmentation
Au 1er novembre 2024, le prix moyen du mètre carré à Cannes atteint 6.119 euros, soit une progression de 4,10% depuis le début de l’année. Rien qu’en octobre, une hausse de 0,40 % a été observée, confirmant la tendance haussière.
Cette flambée des prix s’inscrit dans une dynamique régionale où Antibes, autre destination prisée, enregistre la plus forte progression annuelle avec une hausse de 4,21 %.
La réputation de Cannes en tant que destination touristique et lieu d’investissement continue de jouer un rôle essentiel, attirant aussi bien des investisseurs français qu’étrangers.
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Alors que de nombreuses villes françaises voient les prix de leur immobilier fléchir, une petite moitié des 50 plus grandes agglomérations, notamment sur la Côte d’Azur, échappent à cette tendance baissière.
Selon les experts, ce redressement progressif dans des centres urbains comme Cannes s’explique aussi par une baisse des taux d’emprunt et le recul de l’inflation, ce qui redonne du souffle au marché immobilier local.
Les hausses sur la Côte d’Azur, et notamment à Cannes, montrent que la demande reste forte pour des emplacements privilégiés, surtout dans un contexte où l’offre demeure limitée. Précisons tout de même que, dans la Cité des Festivals, les prix peuvent passer du simple au double en fonction des quartiers.
Reste à voir si cette tendance se confirmera dans les mois à venir ou si le ralentissement économique finira par rattraper ce marché immobilier dynamique.