La Côte d’Azur reste parmi les secteurs les plus onéreux de France pour s’installer, mais des disparités existent. La carte des loyers 2024 révèle les communes les plus abordables autour de Cannes. Entre bord de mer et arrière-pays, voici ce qu’il faut savoir avant de vous installer.
Vivre sur la Côte d’Azur est un rêve pour beaucoup, mais encore faut-il pouvoir s’y loger. Publiée par le ministère du Logement le 31 décembre 2024, la carte des loyers actualisée pour l’année éclaire sur les prix pratiqués dans les 35.000 communes françaises.
Dans les Alpes-Maritimes, réputées pour leur attractivité, les tarifs confirment le coût élevé du littoral, avec quelques surprises pour les budgets plus modestes.
Quelles sont les communes les moins chères autour de Cannes ?
À Cannes, louer un appartement revient en moyenne à 19,6 euros le mètre carré. La cité du cinéma reste une destination prisée mais assez onéreuse, notamment pour les familles ou les jeunes actifs au budget serré.
Dans ses environs immédiats, les tarifs ne s’éloignent guère. Mandelieu et Antibes, par exemple, affichent des loyers similaires, à 19,2 euros le mètre carré. Tandis que Valbonne s’envole à 20,4 euros.
Le Cannet (18,5 €/m²) et Mougins (18,8 €/m²) se situent légèrement en dessous de la moyenne cannoise, offrant des alternatives intéressantes à proximité directe de la Croisette.
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Pour ceux qui recherchent des prix plus accessibles sans s’éloigner totalement du bord de mer, Vallauris est une exception notable. Avec un loyer moyen de 17,5 euros le mètre carré, cette commune, pourtant littorale, demeure l’un des choix les plus abordables du secteur.
Des opportunités sur les hauteurs de Cannes
L’arrière-pays, lui, présente des opportunités bien plus économiques. Grasse, la capitale mondiale du parfum, propose des tarifs moyens autour de 14,6 euros le mètre carré, bien en dessous des prix cannois.
Châteauneuf-de-Grasse, Peymeinade, Pégomas ou encore Cabris oscillent entre 15 et 17 euros, attirant ainsi des locataires en quête de calme et de prix raisonnables.
Ces écarts illustrent une tendance claire : plus on s’éloigne des plages et de l’effervescence cannoise, plus les loyers deviennent accessibles. Toutefois, pour les amateurs de vie balnéaire, les choix restent limités et souvent coûteux.