Selon la Direction générale de la santé (DGS), l’eau est jugée bonne ou excellente sur le plan sanitaire dans 90% des sites de baignade en France.
La Côte d’Azur est-elle à la hauteur en matière de qualité de l’eau ? D’après les autorités sanitaires, la réponse est oui.
Une conclusion rassurante qui résulte des analyses microbiologiques effectuées durant la saison balnéaire 2023 sur 3.361 sites de baignade, répartis entre 1.286 sites d’eau douce et 2.075 de mer. L’étude révèle que 90,4 % de ces lieux affichent une qualité d’eau excellente ou bonne. Ce constat est conforme aux résultats des années précédentes, avec 90,1 % des sites évalués positivement en 2022.
L’évaluation annuelle mesure la présence de bactéries telles que l’E. coli et les entérocoques, cruciales pour déterminer la sécurité sanitaire des eaux de baignade. Ce rapport explique que les eaux douces présentent un risque légèrement supérieur comparé aux eaux de mer. Ainsi, 92,7% des sites marins sont jugés bons ou excellents contre 86,6% pour les cours d’eau, les lacs et les fleuves.
Quelles notes à Cannes, Mandelieu et Théoule-sur-Mer ?
Les plages de Cannes, comme celles du Midi, de Font de Veyre, et du Carlton sur la Croisette affichent une qualité d’eau “excellente”.
Les sites du Mouré Rouge, des Gabres et du Bijou sont jugés “bons”. Parmi les plages les moins bien évaluées — “niveau suffisant”, sans être déconseillées — on trouve uniquement celle du Palais (Macé).
À Mandelieu-La-Napoule, les lieux de baignade sont majoritairement notés “bons”. Seule la plage de la Rague est “excellente”. Du côté de Théoule-sur-Mer, les sites du Suveret et du Château (ex Marco Polo) obtiennent la plus haute note.
Pour consulter les évaluations spécifiques de chaque plage, la Direction générale de la santé (DGS) propose un site dédié.
Ces éléments rassurent quant à la qualité de l’eau sur le littoral azuréen. Il y a quelques semaines, le rapport de l’association Eau et Rivières de Bretagne, largement relayé, peignait un tableau plus sombre de la qualité des eaux de la Côte d’Azur. Cette divergence s’explique par les critères de notation plus stricts de l’association, qui pénalise davantage les prélèvements moyennement ou mal notés, impactant ainsi la note globale.