Après des semaines d’attente et de démarches intensives, Cannes obtient la reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle pour les violentes intempéries du 23 septembre dernier. Une décision qui offre enfin une perspective d’indemnisation aux sinistrés.
C’est un soulagement après des semaines d’incertitude. Ce samedi 21 décembre, l’arrêté interministériel officialisant l’état de catastrophe naturelle pour les intempéries qui ont frappé Cannes le 23 septembre a été publié au Journal Officiel.
Une avancée cruciale pour les habitants et commerçants sinistrés qui attendaient cette décision avec impatience, notamment pour enclencher les indemnisations.
Une reconnaissance obtenue après un long combat
Autre vue des #inondations importantes ayant concerné #Cannes ce lundi matin, notamment le quartier République. Plusieurs véhicules ont été emportés par les torrents.
— Guillaume Séchet (@Meteovilles) September 23, 2024
Vidéo : @HikemKolai06 pic.twitter.com/k7P6u4BanN
Avec des pluies torrentielles déversant 50 mm d’eau en moins de 30 minutes, le boulevard de la République s’est transformé en un torrent impétueux, endommageant lourdement habitations et commerces.
Si la catastrophe n’a heureusement causé aucune victime, les dégâts matériels ont été considérables, aggravés par l’absence d’alertes orange ou rouge de Météo-France, dénoncée à plusieurs reprises par David Lisnard.
Dès les premières heures suivant l’orage, la Ville et l’Agglomération Cannes Lérins ont mobilisé d’importants moyens pour évaluer les dégâts et accompagner les sinistrés.
Le jour même, une demande de reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle était transmise au Préfet des Alpes-Maritimes. Mais la lenteur administrative a rapidement suscité la frustration des victimes et des élus locaux…
Le maire dénonçait encore récemment la situation : “Cette reconnaissance aurait dû intervenir depuis longtemps.” Face à l’inquiétude croissante des habitants et des commerçants, dont certains n’ont toujours pas pu rouvrir leurs portes, l’édile a multiplié les interventions auprès des autorités, allant jusqu’à solliciter directement le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau.
Une course contre la montre pour les sinistrés
“Il a fallu se battre pour ce qui aurait dû être fait immédiatement mais nous obtenons gain de cause après mes démarches auprès du ministre de l’Intérieur que je tiens à remercier”, a commenté le maire ce samedi 21 décembre sur les réseaux sociaux.
Avec la publication de l’arrêté, les sinistrés disposent désormais de 30 jours pour déclarer leurs pertes à leur assurance, accompagnées d’une liste détaillée des dommages et des biens affectés.
La mairie annonce continuer d’apporter son soutien en coordonnant des dispositifs d’aide et en veillant à ce que les démarches soient simplifiées autant que possible.