La demi-finale de Coupe de France entre l’AS Cannes et Reims suscite une vive réaction chez certains supporters, surpris par le prix des billets en vente. Face aux critiques, le club cannois s’explique et défend sa politique tarifaire.
“Des prix dignes d’un match de Ligue des Champions”. L’excitation monte à Cannes à l’approche de la demi-finale contre le Stade de Reims, prévue le 2 avril. Mais si l’engouement est bien présent, le prix des dernières places mises en vente, allant de 70 à 90 euros, fait grincer des dents de nombreux supporters.
Parmi les voix qui se sont élevées, celle de Wilfried Gohel, ancien joueur et ex-responsable technique du club, a marqué les esprits. Il s’est insurgé sur les réseaux sociaux, dénonçant “l’indécence des tarifs” et regrettant que “le vrai supporter ne pourra jamais se permettre de venir en famille”.
L’incompréhension s’est rapidement propagée parmi les supporters, certains estimant que ces prix rappellent davantage ceux “d’un match de Ligue des Champions”. D’autant plus que pour l’autre demi-finale entre Dunkerque et le PSG, disputée au Stade de Lille, la place la plus chère atteint également 90 euros… mais en carré Or, pour voir l’un des plus grands clubs français.
L’AS Cannes se défend et assume ses choix

Face à la polémique, Félicien Laborde, directeur général de l’AS Cannes, a pris la parole pour clarifier la logique derrière ces prix.
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Selon lui, ces billets ne représentent qu’une infime partie des places vendues, soit environ 10 à 15%. Il explique que le club a voulu favoriser ses supporters les plus fidèles en leur permettant d’acheter leurs billets en priorité à des tarifs bien inférieurs.
Les licenciés et abonnés bénéficient de prix à 20 euros, suivis par les spectateurs réguliers des matchs de championnat qui peuvent acquérir leurs places à 40 euros avec une réduction de 20% sur les autres catégories. Ceux qui ont suivi l’équipe en Coupe ont également accès aux billets au même tarif avant que la vente ne soit ouverte au grand public.
Le dirigeant rappelle également que l’organisation de cette rencontre au stade Pierre de Coubertin a engendré des frais importants, à hauteur de 50.000 euros.
Malgré la controverse, l’engouement reste intact. Ce vendredi soir, la quasi-totalité des 8 .000 places avaient déjà trouvé preneur.
