Un nouveau visage s’apprête à prendre les rênes de la préfecture des Alpes-Maritimes. Laurent Hottiaux, ex-préfet des Hauts-de-Seine et ancien conseiller à l’Élysée, succède à Hugues Moutouh.
Changement à la tête de la préfecture. À quelques semaines du début de la saison estivale, le gouvernement a nommé Laurent Hottiaux en tant que nouveau préfet des Alpes-Maritimes.
Cette décision, validée en Conseil des ministres le 28 avril, marque la fin de mission de Hugues Moutouh, en poste depuis un peu plus d’un an et demi. Le timing de cette passation de pouvoir n’est pas anodin puisqu’elle intervient alors que les enjeux sécuritaires, touristiques et économiques s’annoncent importants à l’approche de la saison estivale.
Un parcours marqué par la haute administration et l’Élysée
| Nomination |
— Préfet des Alpes-Maritimes🇫🇷 (@prefet06) April 29, 2025
Par décret du président de la République en date du 28 avril 2025, Laurent HOTTIAUX est nommé préfet des Alpes-Maritimes. pic.twitter.com/ZYdwgxelf8
Laurent Hottiaux, 51 ans, n’est pas un inconnu dans les couloirs de la République. Né à Vincennes en 1973, diplômé de l’École nationale d’administration (promotion Averroès), il a derrière lui une longue carrière dans les sphères de l’État. Il a notamment été sous-préfet dans plusieurs départements comme la Corse-du-Sud, l’Yonne ou encore le Haut-Rhin.
Il a également officié comme chef de cabinet auprès de ministres, en charge notamment de dossiers liés à l’Écologie ou à la politique urbaine dans le cadre du projet du Grand Paris.
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Mais c’est son passage à l’Élysée qui a marqué un tournant dans sa carrière. À partir de 2017, il intègre l’équipe présidentielle en tant que conseiller du chef de l’État sur les sujets de sécurité intérieure.
Proche du pouvoir en place, il a ensuite dirigé les services numériques et de communication du ministère de l’Intérieur, avant d’être nommé préfet des Hauts-de-Seine en 2020. Un poste qu’il quittera définitivement à l’automne 2024, après plus de quatre ans de présence.
Son arrivée sur la Côte d’Azur est donc surveillée de près, dans un département souvent sous tension, qu’il s’agisse de sécurité, de flux migratoires ou de lutte contre les trafics.
