En voulant protéger sa fille, un père de famille a été blessé au couteau le 30 novembre dernier à proximité du marché de Noël de Cannes. Toujours marqué par cette agression, il témoigne de son traumatisme au micro de CNews .
Une soirée qui a viré au cauchemar. Alors qu’il profitait d’une sortie familiale sur le marché de Noël de Cannes, un père de 36 ans a été agressé en tentant de protéger sa fille de sept ans, bousculée par un groupe de jeunes sur la patinoire.
Pris à partie par plusieurs individus, il a été poignardé à plusieurs reprises au thorax, au foie et à l’abdomen. Bien que ses blessures n’aient pas engagé son pronostic vital, l’homme reste profondément marqué par cette soirée
“Ma femme et ma fille sont traumatisées, moi aussi”
Au micro de CNews, la victime raconte avoir été encerclée par “cinq ou six” jeunes, alors qu’il s’était éloigné du marché de Noël, avant que l’un d’eux ne sorte un couteau et le poignarde à sept reprises. “Ça donne envie de rester chez soi. Ma femme et ma fille sont traumatisées. Moi aussi”, confie-t-il, encore sous le choc de l’agression.
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L’homme dénonce un climat d’insécurité qu’il juge insupportable : “Ils marchent avec des couteaux et plantent les gens en pleine rue, sans se poser de questions. Il n’y a pas de loi, c’est la jungle.” Des propos empreints d’une vive colère face à ce qu’il perçoit comme une “impunité totale”.
Après cette violente agression, l’homme a expliqué à nos confrères avoir décidé de quitter Cannes pour aller travailler en Suisse.
L’auteur des faits interpellé
L’enquête a rapidement progressé. Le soir même, deux jeunes de 15 ans ont été interpellés et placés en garde à vue. L’auteur des coups de couteau a quant à lui été appréhendé le lendemain.
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Présentés devant un juge des enfants trois jours plus tard, l’un est poursuivi pour “violences avec arme suivies d’une incapacité de travail inférieure à huit jours”, un autre pour “complicité”. Ils sont désormais sous contrôle judiciaire dans l’attente de leur jugement au tribunal de Grasse. À noter que deux autres jeunes ont été interpellés, avant d’être mis hors de cause.