La garde à vue du chauffard qui a tué le gendarme Éric Comyn à Mougins va être levée. Le procureur de Grasse a indiqué que le suspect va être déféré pour meurtre.
Alors que les hommages se multiplient dans le département pour honorer la mémoire du gendarme Éric Comyn tué lors d’un refus d’obtempérer ce lundi 26 août à Mougins, le procureur de la République de Grasse a publié ce mercredi un communiqué.
En garde à vue depuis son interpellation à Cannes mardi dans la matinée, le suspect explique que son geste était involontaire.
“Il résulte des auditions du mis en cause que ce dernier affirme avoir percuté le gendarme involontairement, et pris de panique, avoir quitté les lieux. Il affirme n’avoir pas vu le gendarme sur la chaussée”, explique-t-on dans le communiqué, relayé par Le Parisien.
“À l’issue de l’examen psychiatrique pratiqué au cours de la garde à vue, l’expert conclut, à ce stade, à son entière responsabilité pénale et à son accessibilité à une sanction pénale”, a précisé le procureur, .
Le procureur indique également que la garde à vue de l’individu va être levée d’ici les prochaines minutes. L’homme âgé de 39 ans, déjà connu de la justice pour des délits routiers, va être déféré pour meurtre. Il encourt une peine de prison à perpétuité.
Ce lundi vers 20h40, alors qu’il procédait à un banal contrôle routier à Mougins, le gendarme Éric Comyn a été mortellement percuté par une BMW noire, refusant d’obtempérer. L’individu, qui a pris la fuite, a finalement été interpellé à Cannes dans la nuit.
Ce mercredi, plusieurs communes organisent des rassemblements en hommage à l’adjudant, dont Mougins, Mandelieu et Cannes.