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Depuis plusieurs années, la lutte contre la délinquance occupe une place centrale dans la politique de sécurité de Cannes. Il faut dire que la ville déploie, depuis 2015, des moyens considérables : 355 boutons d’appel d’urgence et 924 caméras de vidéosurveillance, soit une pour 79 habitants. Mais malgré ces efforts, la question de l’efficacité et de l’adaptation des mesures reste cruciale.
David Lisnard, maire de Cannes, ne cesse de rappeler le manque de policiers nationaux à Cannes, avec un déficit de 46 agents au commissariat, dont au moins 30 enquêteurs. Si 7 policiers supplémentaires ont récemment rejoint les rangs, le manque demeure flagrant. En conséquence, la police municipale se retrouve en première ligne face à la montée des préoccupations sécuritaires des Cannois.
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En 2024, Cannes se plaçait à la 22e position (sur 50) des villes de bord de mer les plus touchées par la délinquance en France. Pourtant, les récentes statistiques montrent que la progression de la criminalité y est moins marquée que dans d’autres villes similaires.
Le déploiement de moyens dans les quartiers sensibles, comme la Frayère et Ranguin, dans la lutte contre le trafic de drogue, montre une volonté de répondre à cette problématique.
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Malgré cela, la sécurité demeure une des principales préoccupations des habitants. Dans ce contexte, une question se pose : que faire de plus pour renforcer la lutte contre la délinquance à Cannes ?
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