Après un refus d’obtempérer à Mandelieu, le chauffard est interpellé dans le Tarn

Un chauf­fard a été arrêté après une fuite spec­tac­u­laire à Man­delieu, au cours de laque­lle il avait per­cuté plusieurs véhicules. L’homme de 40 ans, sans emploi et sans per­mis, a été local­isé grâce au sys­tème de vidéo­sur­veil­lance.

On vous en avait par­lé ! Le 20 sep­tem­bre dernier, aux alen­tours de 19h30, les motards de la police munic­i­pale, en patrouille, ont été alertés par la con­duite sus­pecte d’une Dacia sur le boule­vard du Bon Puits à Man­delieu.

Lorsqu’ils ont ten­té de l’arrêter, le chauf­feur n’a pas coopéré. Au lieu de s’immobiliser, il a sim­ple­ment activé son lave-glace, avant de s’élancer à toute vitesse.

S’en est suivi une course-pour­suite, durant laque­lle le con­duc­teur n’a pas hésité à com­met­tre des infrac­tions graves, notam­ment des excès de vitesse.

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Dans sa cav­ale, il a heurté six véhicules, dont un qui cir­cu­lait au moment de l’impact, sans toute­fois faire de blessés, selon nos con­frères de Nice-Matin. La Dacia a ensuite dis­paru en direc­tion du Var.

Interpellé à 500 km de Mandelieu

Les autorités locales, en coopéra­tion avec le cen­tre de vidéo­sur­veil­lance, ont immé­di­ate­ment lancé une enquête.

Grâce aux images et à l’analyse des don­nées télé­phoniques, les gen­darmes ont pu iden­ti­fi­er et localis­er le sus­pect. Ce dernier, sans emploi et sans domi­cile fixe, a finale­ment été appréhendé dans le Tarn.

Notre vaste réseau de vidéo­sur­veil­lance de #Man­delieu a per­mis à la Gen­darmerie d’identifier, tra­quer et appréhen­der dans le Tarn l’auteur en fuite du grave refus d’obtempérer qui a mis en dan­ger de nom­breuses vies le 20 sep­tem­bre. Fauss­es plaques, voiture volée, pas de per­mis ✌🏼 pic.twitter.com/bE77OJ9uUJ

— Sebastien LEROY (@SebastienLeroy_) Octo­ber 11, 2024

Le chauf­fard, qui con­dui­sait un véhicule volé et fausse­ment imma­triculé, roulait sans assur­ance et sans per­mis. Il a été placé en garde à vue dans les locaux de la brigade de Man­delieu avant d’être déféré au par­quet de Grasse.

Présen­té au tri­bunal cor­rec­tion­nel de Grasse, l’homme devra répon­dre de ses actes à la fin du mois de novem­bre, lors d’une audi­ence ren­voyée pour com­plé­ment d’enquête.